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Quatre raisons pour bitumer la route de Sabalibougou-Est, à Bamako

C’est l’une des routes les plus poussiéreuses, impraticables de Bamako. Pourtant, il y a plusieurs raisons pour lesquelles la voie reliant Sabalibougou-Kourani (quartier périphérique) à la ville de Bamako, doit être aménagée et bitumée. Nous avons essayé d’en énumérer quelques-unes. Si vous pensez en avoir d’autres, n’hésitez surtout pas.

En image, la route de Sabalibougou-Kourani.

1- Le canal d’irrigation de l’office du périmètre irrigué de Baguineda (OPIB)

Tout d’abord, parlons de ce grand canal de drainage d’eau, qui onge la route à graviers rouges. Chaque année, après le remblaiement, l’érosion transporte la terre rouge dans les eaux du Niger (l’un des fleuves qui passe dans le pays). D’année en année, il se remplit de terre rouge. Or, ce joyaux « est aménagé entre 1926 et 1928 par l’armée française et les premiers pionniers du Soudan Français. » Selon les informations taillées sur une colline à Kobala, un autre quartier riverain. Bien que les responsables de l’OPIB nous on indiquer qu’il y a eu d’autres « travaux d’extensions, et des mutations du service en question. Ainsi, ce canal de plus de 40 kilomètres est économiquement stratégique, car, irrigue l’OPIB, et contribue à la sécurité alimentaire. Alors, il faut bitumer la route de Sabalibougou-Kourani.

2- L’office du périmètre irrigué de Baguineda

Avec une superficie inondable de 4 500 hectares, l’office du périmètre irrigué de Baguineda emploie des centaines de personnes, directement et indirectement. Des rizières aux champs de fruits en passant par le maraîchage, ses espaces sont un aubaines naturelle où règne la saison, et la contre saison. Par ailleurs, cette route relie Bamako à une vingtaine de villages. Des localités investies dans l’agriculture, le maraîchage, la pisciculture, des fermes d’élevage… Bitumée, elle boostera ces activités.

3- Désengorger le tronçon Missabougou-Yirimadio-Niamana (quartiers de Bamako)

Le saviez-vous ? De Missabougou, il est possible de relier la route nationale n°6 (route de Segou). Et oui, la grande voie qui traverse Sabalibougou-Kourani et Dougourakoro passe non loin du campement à Bakorobabougou. Ainsi, elle a une possible sortie juste sur Niamana. Encore mieux, il est possible de relier la route de Segou en passant par plusieurs autres villages ou villes dont Baguineda. Donc, cette route est une nécessité et une priorité.

4- L’abattoir frigorifique de Sabalibougou

Un des éléments très importants. Car, la viande consommée à Bamako traverse la poussière. En effet, chaque soir, cette structure abat des centaines de bœufs. Elle ravitaille la capitale Malienne en viande. Cette viande traverse une poussière rouge, que le corps supporte difficilement même de l’extérieur, à forte raison de l’intérieur. Une question de santé publique. Il ne faut pas oublier, ce dicton qui dit « mieux vaut prévenir que guérir« . Alors encore une fois, il faut bitumer la route de Sabalibougou-Kourani

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Auteur·e

maiga

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