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Le changement climatique : il faut une conversion énergétique d’urgence

Le ciel après une bonne pluie à Bamako.
Si nous continuons l'utilisation exagérée des énergies fossiles, le ciel risque de ne plus avoir cette couleur un jour.
Yerma Tun images

La protection des écosystèmes de la planète passe forcément par l’utilisation respectueuse et responsable des bienfaits de la nature dont le plus important est l’Eau. Mais aussi par la conversion énergétique vers les énergies renouvelables.

Aujourd’hui, il n’est pas obligé d’avoir des connaissances en matière environnementale pour voir le danger qui pèse sur la terre. En effet, la planète bleue qui est constituer de 2/3 en eaux dont en grande partie des océans, est en train de perdre peu à peu cette couleur, et se rougie de jour en jour. Les causes principales sont l’utilisation irresponsable des bienfaits naturels, la déforestation et la pollution.

Le monde est touché par ce problème de dérèglement climatique et le Mali étant un pays enclaver (pas d’accès direct à la mer), n’en fait pas l’exception. Ainsi, ce phénomène mondial répercute sur chaque continent, mais de manière différente. Les pays comme le Mali qui ont une grande partie saharienne sont souvent confrontés à l’avancée du désert, le vent chaud et fort et les problèmes de sècheresse. Comment est-ce que ces pays pourront faire face aux changements climatiques ?

Il faut une reconversion

D’abord, il convient de noter que l’électricité utilisée dans le monde a comme source principale le fossile 64 %, en plus du nucléaire qui est de 10 %. Ce qui veut dire que seule 26 % de l’énergie utilisée dans le monde est renouvelable. Alors qu’au Mali, l’énergie la plus utilisée est le bois qui représente plus de 50 % dans un pays vaste qui a un taux d’électrification faible 19 % en 2019 selon l’agence malienne pour le développement de l’énergie domestique et de l’électrification rurale(AMADER). 

Hormis quelques rares jours en mois d’août, mon pays est ensoleillé pratiquement toute l’année. Ce qui constitue un potentiel énorme en énergie solaire. A l’instar des zones rurales où, les familles sont tous électrifiées en générale, et cette énergie provient des plaques solaires installées individuellement dans les foyers. En fait, les personnes qui arrivent à gagner un peu d’argent, s’équipent en matériaux solaires (radios, télévisions…). Et aussi des outils comme des pompes solaires pour faciliter l’arrosage des jardins.

Par ailleurs, le vent qui souffle dans les régions, comme Kayes, Tombouctou, Gao, Kidal et Taoudéni est utilisable en partie. Il ne faut pas oublier qu’à travers les éoliennes, ce vent peut aussi être un atout pour le Mali. Pourtant, ce n’est pas utiliser. En revanche, l’utilisions des fossiles dans les régénérateurs qui, non seulement polluent l’environnement avec les fumées, mais aussi à travers l’exploitation des ressources pétrolières est la plus rependue

Moi, lors de la semaine malienne des énergies renouvelables.
Pour un Mali, indépendant énergétiquement par les énergies renouvelables.
Yerma Tun images

 

La première semaine malienne de l’énergie renouvelable

Cette semaine, dédiée aux énergies renouvelables, s’est tenue à Bamako du 19 au 23 février 2019, organisée par l’agence des énergies renouvelables du Mali (AER-Mali). Cinq jours de travail ont suffi aux participants pour mettre en lumière l’importance des énergies renouvelables dans la protection de l’environnement, dans l’économie malienne, mais surtout pour favoriser le développement rural. Durant toute ladite semaine, les matériaux technologiques exclusivement énergies renouvelables étaient exposés. Les entreprises maliennes ont étalé leur savoir-faire.

En toute évidence, il faut cette reconversion. Il est temps pour la population mondiale, de comprendre les dangers qui pèsent sur la planète. Le fait que chaque composant de l’écosystème a son importance, de la flore à la faune en passant par les montagnes et océans. Il est clair que l’utilisation responsable des sources non-renouvelables est un devoir pour nous tous.

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Auteur·e

maiga

Commentaires

Fousseni TOGOLA
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Bravo pour cet article éclairant !

Dramane Maïga
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Merci pour la lecture. Ensemble, nous sauverons la planète.

Mouctar Douyon
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Du courage mon cher