Crédit: Dramane Maïga

16 jours d’activisme : n’oublions pas les couches vulnérables

Alors que la campagne mondiale est lancée hier 25 novembre pour une durée de 16 jours comme son nom l’indique, nous attirons l’attention sur certaines victimes particulières (les couches vulnérables).

Le voici notre modeste part de contribution, sur le thème « Tous unis » pour mettre fin aux violences faites aux femmes, « orangez le monde : financez, intervenez, prévenez et collectez. »

Nous regrettons la hausse des violences faites aux femmes ces derniers temps. Une hausse causée par la pandémie Covid-19, qui a isolé les gens. Cela a entraîné un niveau de stress plus élevé, qui aboutit parfois à des violences domestiques. Aussi, nous déplorons la situation de certaines femmes et filles surtout dans nos pays pauvres et en crise.

En effet, malgré le combat de plusieurs organisations, qui travaillent à la protection des femmes et des filles, ou de droits humains en général au Mali, les aides ménagères soufrent de violences. Elles sont sujet à plusieurs types de violences.

Psychologiquement abattues, la violence continue

Les servantes subissent des pressions énormes. Dans certaines familles, la pression leur vient de tous les membres de la famille. Chacun essaie de montrer sa supériorité à ces demoiselles qui, souvent sont très jeunes. Elles se réveillent avant toute la famille et se couchent très tard la nuit.

Au-delà de leurs familles d’accueil, elles sont aussi sous l’influence de leurs propres familles.

« Je suis fatiguée et j’ai mal partout. Mais je n’ai pas d’autres choix que de rester. Au village, je dois retourner avec assez d’argent pour permettre à ma maman de mieux organiser mon mariage », explique cette jeune fille de 17 ans. En effet, quand elle demande de quitter son emploi, elle affirme son père s’énerve et pense qu’elle n’aime pas travailler.

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Elles subissent souvent des violences sexuelles

Les patronnes sont brutales plus que les patrons. Cependant, les servantes peuvent subir des relations sexuelles souvent contraintes.

« Si je retourne à la maison sans l’argent, elle me tuera. Je suis tombé, et les pastèques sur l’assiette ont fini par terre. Elle va me tuer », pleurais une jeune fille au bord de la route. Elle me confia que sa patronne est très sévère, même quand je n’arrive pas à vendre toute la marchandise, elle me grogne, il y a des fois où elle arrive à la main.

Dans le film ‘’Dou la famille’’ nous avons une mise en scène du fils du patron qui viole la servante de la famille, et plus tard profère contre elle des menaces de mort. Triste ! Car, les films reflètent la réalité de notre société.

Problèmes de prise en charge

Enfin, comprenons que c’est plus facile pour les femmes instruites, de s’avoir où s’orienter pour une prise charge après avoir subie. Pour les filles non instruite, c’est différent. Elles sont dans l’incapacité de s’avoir où s’orienter.

Nous avons tous notre part de responsabilité pour sauver nos mères, sœurs, femmes et filles. Donnons l’exemple du respect de l’humain et orangeons le monde.

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Auteur·e

maiga

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