Crédit: Dramane Maïga

Football : nos cœurs vibrent de confiance

Aux joueurs, nos cœurs vibrent de confiance. A ces jeunes qui ont fait des dossards leur tenue et du Ballon rond leur arme pour défendre la nation, nous vous aimons. Mais il faudra créer l’environnement autour d’eux pour aller arracher ce ticket en Tunisie.

Le Mali n’a jamais autant été proche d’une participation à la Coupe du monde. Un match perdu à domicile. Dans un stade fraîchement homologué, par la confédération Africaine de football (CAF) et la fédération internationale de football association (FIFA). “C’est la première fois qu’une telle mobilisation est faite dans ce stade pour le football.” constatent certains observateurs sportifs. “Même en demi-finale de la coupe d’Afrique des Nations en 2002, il n’y avait pas autant de personnes.” Ajoutent-ils. Cependant, il y a eu des manquements. Et nous le déplorons.

La peur d’une responsabilité

Après la première défaite, qui était le gaz lacrymogène utilisé par les forces de l’ordre pour disperser les fans. Or, ceux-ci tendaient juste leurs billets d’entrée. Les supporteurs ont vécu une autre désillusion.

Un stade de 26 mars plein un 25 mars. A ces jeunes qui ont fait des dossards leur tenue et du Ballon rond leur arme, bonne chance.
Stade 26 mars plein

Ce vendredi, nous sentions que les décideurs étaient nombreux. Le principal certainement sourd, mais aussi limité tactiquement. Les joueurs quant à eux avaient plus de pression, le poids du domicile, la peur de ne pas frustrer ce peuple, chacun avait peur d’être indexé. Un douzième homme qui faisait plus peur à certains sur la pelouse. Effet contraire. Un match pauvre dans l’ensemble, à part quelques étincelles (Abdoulaye Diaby 17è minute, Ive Bissouma 23è, Abdoulaye Doukouré 28è et Adama Traoré 67è minute de jeu.)

Il n’y avait pas une équipe sur le terrain ce 25 mars, qui jouait au football. Et la Tunisie malgré sa prestation très pauvre, aura marqué deux fois à Bamako. En effet, le premier but dans le stade par le contre son camp du jeune Sissako, et le second à la conférence d’après-match à travers leur tout nouveau coach Jalel Kadri. Triste, Mouhamed Magassouba a boudé cette conférence, dans laquelle il pouvait adoucir un peu les cœurs et remotiver les jeunes. Le sélectionneur malien a fait attendre les journalistes inutilement pendant deux heures de temps, après la souffrance qu’ils ont déjà vécu par la défaite. Et pire, aucun joueur, ni membre de son staff n’est passé par la zone mixte. Même le fameux collège.

Nous avons les ressources pour le faire

Je respecte l’équipe tunisienne. Mais, je crois qu’aller prendre le ticket de la mondiale prochaine, ne serait pas un exploit pour les aigles du Mali. Donc, nous avons des éléments pour cette victoire. Cependant, il faudra un vrai ménage sincère, sans langue de bois au sein du staff technique, au sein de l’encadrement.

Bref, nous sommes à la mi-temps (d’un match) de la coupe du monde. La Tunisie mène un but à zéro, et la deuxième période se joue ce mardi 29 mars à Rades. Alors, le Mali doit marquer au moins deux fois et ne pas encaisser, pour valider sa participation. Pour conclure, je dirait juste, ensemble, donnons-nous la main et en route pour Qatar 2022. A ces jeunes qui ont fait des dossards leur tenue et du Ballon rond leur arme, nous sommes avec vous.

Nos cœurs vibrent de confiance.

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Auteur·e

maiga

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