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Cinq choses à savoir pour freiner la propagation de la Covid-19

Pour se protéger et protéger des vies, nous devons tous adopter les mesures barrières dans notre quotidien. Ce qui limitera le nombre de contaminations et facilitera la guerre contre cette pandémie. En plus des mesures préconisées, il y a des détails qui peuvent aussi sauver des vies, mais peu adoptés au Mali.

Se laver les mains fréquemment avec des solutions hydro alcooliques ou de l’eau et du savon, pour tuer les virus sur les mains. Se tenir au moins à un mettre des personnes, surtout celles qui toussent et éternuent, pour éviter de contracter le virus par les gouttelettes projetées par une personne infectée. Ne pas toucher le visage avec les mains, car elles touchent généralement plus de surfaces que les autres parties du corps et le visage est une entrée plus propice pour le virus et sans oublier de se couvrir le nez pour ne pas inhaler les gouttelettes extérieures, tousser et moucher dans les mouchoirs jetables avant de les mettre immédiatement dans une poubelle protégée.

Ces mesures ci-dessus sont expliquées presque dans tous les médias du monde, sur le site officiel de l’OMS, sur d’autres plateformes d’information et même dans nos rues à travers les affiches et sur les panneaux publicitaires. Le respect strict de ces mesures, pose problème chez nous. En plus de leur respect par la population, il faut que les autorités maliennes s’engagent plus dans l’hygiène pour notre salut à tous.

  1. Eviter de cracher en pleine circulation et dans les endroits fréquentés

La chance que nous pouvons avoir dans la circulation bamakoise surtout, c’est d’être dans une voiture, que la personne qui roule devant crache, et que ça tombe sur ton pare-brise. A longueur de journée, les usagers crachent en roulant, sans ne serait-ce que ralentir ou de regarder derrière. Or les gouttelettes d’une personne infectée qui crache en pleine vitesse peut avoir une grande portée avec le vent et infecter plusieurs personnes à la fois.

  • La place des mouchoirs après l’usage, c’est une poubelle fermée

Encore sur les routes, sur d’autres espaces publics sont jetés les mouchoirs usés. Le danger est énorme, car le virus peut vivre sur un carton durant trois jours selon les médecins. Un mouchoir usé, jeté par terre peut être transporté par le vent vers une destination inconnue. Il peut aussi être à la portée des enfants.

  • La responsabilité des autorités de vider les poubelles et de sécuriser les dépôts d’ordures

Certaines personnes survivent grâce et dans les ordures. Leur activité consiste à trier et récupérer dans la rue et sur les dépôts, les objets ou matières récupérables enfin d’en tirer profit ou de les revendre aux recycleurs. Ces personnes continuent leur activité, même en cette période de crise sanitaire mondiale et de la même manière qu’en temps disons normal. Les autorités doivent soit interdire l’accès aux dépôts, soit mettre en place des poubelles et dépôt spéciales pour tous les déchets susceptibles de contamination.

  • Eviter que les mouchoirs se retrouvent dans le fleuve

Les eaux sont mal évacuées, elles stagnent dans la plupart de nos rues et les déchets attendent gentiment la saison pluvieuse(bientôt), pour finir leur course dans le fleuve. Il faut rapidement une implication de tout un chacun pour éviter une pire situation que la crise sanitaire actuelle.

  • Se désinfecter directement au retour à la maison

Du fait que le virus peut vivre sur les objets et sur les mains, au retour du travail, désinfecter vos objets et habits, il faut aussi vous laver avant d’entrer en contact avec quoi que ce soit dans votre maison. Les personnels de santé doivent doubler cette vigilance, quand ils reviennent des structures sanitaires. Les enfants aussi doivent être bien lavés à leur retour à la maison.

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Auteur·e

maiga

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