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Cent-un jours !

Hier, la triste commémoration de plus de trois mois d’angoisse, plus de 2400 heures d’impatience, de solitude, mais aussi cent jours d’espoir de revoir le président du parti union pour la République et la démocratie (URD).

Le 2 juillet marquait les presque 3 mois et demi du rapt du chef de file de l’opposition malienne, tout d’abord, il faut rappeler que cet enlèvement s’est passé le 25 mars au Mali, précisément entre Sarafere et Koumaïra dans la région de Tombouctou, alors qu’il était en campagne électorale pour les législatives. Lors de ce rapt, son garde du corps a perdu la vie, plusieurs personnes de son convoi blessées et le maire de Koumaïra, Amadou Kolossi a été aussi enlevé, ensuite libéré quelques jours après. Mais Soumaïla Cissé reste toujours détenu par des hommes armés non identifiés.

Pour le moment, il n’y a pas eu de revendication. Aussi, les questions se posent, qui sont ceux qui ont commandité ce rapt, que veulent-ils, l’honorable est-il encore en vie, mange-t-il à sa faim ? À ces questions, les Maliens n’ont eu droit qu’à une réponse consolatrice du président de la République : « Soumaïla Cissé est en vie, nous connaissons ses ravisseurs et inch’Allah, il reviendra bientôt« . En effet, Ces mots soulagent toute une nation, et surtout la famille proche du monsieur appelé affectueusement par certains Soumi champion. Mais les jours passent, et il n’est toujours pas de retour.

Tous pour un, un pour tous

A cet effet, hier, plusieurs personnes se sont rassemblé à l’esplanade de la bourse de travail de Bamako et des manifestions similaires ont été organisées dans différentes villes du pays, notamment à Niafunké, cercle et circonscription électorale de Soumaïla Cissé. Les slogans sont les mêmes, « Cent jours c’est trop. Libérez Soumaïla Cissé… », sans oublier le slogan phare de ces rassemblements, adressé directement au chef de l’État « bientôt, c’est quand ? », comme pour répondre à sa déclaration qui date du 16 juin.

A noter que cet enlèvement n’est pas une première, depuis 2012, plusieurs officiels ont été victimes d’enlèvement. En revanche, c’est une première au Mali qu’une mobilisation et une union de tout bord politique, de toutes les couches sociales, soit faite pour réclamer le retour d’une personne dans les brefs délais.

par ailleurs, étaient présents, les personnalités politiques, de l’opposition comme de la majorité, des responsables religieux, les femmes et les jeunes, pour dire, nous sommes tous maliens avant tout. Ainsi, pour répéter Benbere, « Soumaïla Cissé est dans les cœurs et les esprits ».

Revivez le rassemblement d’hier, jeudi 02 juillet en images.

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Auteur·e

maiga

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